Excursions

Loisirs et excursions : une immersion en pays vezo

À l’hôtel Entremer, les activités ne manquent pas. Pour un week-end ou une semaine, du plus près au plus loin. Farniente balnéaire, découverte de la biodiversité du Menabe (Réserve de biosphère de l’Unesco), randonnées subaquatiques avec masque et tuba, au cœur du monde vezo.

Au plus près : la plage et la mer (27° en moyenne).

Les eaux limpides du Canal du Mozambique forment en avant de l’hôtel une piscine naturelle sur fond de sable, protégée des vagues à mi-marée par une barre de rochers polis, idéale pour nager ou pour les enfants. À quelques mètres, des boutres reviennent jeter l’ancre à leur village d’origine.

Des dizaines de ces goélettes d’origine bretonne, à deux mâts égaux, sont en cours de construction de chaque côté de la lagune, deuxième versant d’Entremer, que l’on traverse en tout temps, le plus souvent à pied (15 mn) ou avec notre pirogue.

Toutes les étapes de l’élaboration de ces navires de transport qui demain sillonneront l’océan Indien ou le Canal du Mozambique, chargés de passagers, de sel, de ciment ou de bière, sont ici représentées : quilles allongées sur le sable, membrures en côtes de baleine se découpant sur le ciel, jetées de mâts, coques ventrues gaiement peintes, selon un savoir-faire transmis de génération en génération depuis le XIXe siècle. Les lancements donnent lieu à de grandes fêtes où tous se rendront à l’appel des conques pour prêter main-forte au clan propriétaire et hâler le bateau jusqu’à la mer.

Village vezo simple et paisible, rythmé par le va-et-vient des pirogues de pêche (à voiles carrées), les exclamations des enfants poussant au vent leurs modèles réduits de pirogue ou de boutre, le rire des femmes fardées de blanc ou d’ocre, au matin envahi de charrettes masikoro apportant de l’arrière-pays le charbon et les vondro, il y est doux de se promener, s’asseoir à une gargote, écouter les chants s’échappant des églises.

De retour à l’hôtel Entremer, ce peut être le temps d’une longue marche sur la plage déserte, d’un massage en bord de mer, d’une partie de beach volley, l’occasion de sortir les cerfs volants ou les voiles du kite surf, de faire une sieste dans les hamacs.

Pour les grands et les petits, des livres sont disponibles à la bibliothèque tournante, des jeux de société ou de fléchettes rassemblent les familles ou les amis autour d’un cocktail ou d’une boisson fraiche.

Pêche traditionnelle avec les pêcheurs vezo

La zone de Belo sur mer est l’une des plus poissonneuse au monde, en termes de variétés et de quantités. Carangues, thazards, bonites, cabots, vivaneaux… la liste est longue et les pêcheurs vezo le savent bien, eux qui approvisionnent notre table en poissons toujours frais.

Pêcheurs côtiers en moulang (embarcation sans voile, creusée en un seul tronc) ou pêcheurs de grand fond, en pirogue à voile, ils pêchent généralement au filet, à la traine, et pour certains, plongeurs en apnée émérites, au harpon.

Pour mieux les connaître, il est toujours possible (pour les lève-tôt…) de partir avec eux en grande mer ou dans l’une des baies. Participer, pour une demi-journée, à leur mode de vie, c’est une vraie immersion culturelle et sportive qui permet de mieux comprendre ce qui fait la particularité de ce peuple anciennement nomade.

Pour les amateurs de pêche sportive, des sorties en pirogue à moteur permettent de développer d’autres méthodes de pêche, et de faire de belles prises. Notre pirogue à moteur est pourvue de porte-cannes, de gaffe et d’appâts, mais le matériel de pêche n’est pas fourni.

AU NORD, LA BAIE DE MENAKY

Baie d’une rare beauté, elle se rejoint à pied (1h par la plage ou par l’intérieur), en kayak (canoës uni-places en polyéthylène, disponibles gratuitement à l’hôtel), en pirogue à moteur ou en pirogue à voile (belle occasion de découvrir le savoir faire des marins vezo).

A marée basse, les bancs de sable de l’embouchure dessinent une géographie miroitante, laissant un bras de mer toujours en eau s’enfoncer profondément dans la mangrove. Les boutres s’y engagent jusqu’au Port au sel, pour embarquer les gros sacs de sel marin provenant des salines. Ils y stationnent parfois quelques jours en attendant les marées favorables, dans une atmosphère bon enfant et typique, haute en couleurs.

Au creux de la baie, l’eau profonde permet d’observer de riches fonds sous-marins (kits de pmt fournis par l’hôtel) et la pêche à la traine ou à la palangrotte y connait d’heureuses prises (matériel de pêche non fourni). En face, le petit hameau vezo développe un éco-tourisme villageois, pour faire découvrir à celui qui le souhaite leur mode de vie, la culture d’algues rouges, la fabrication des filets, les masques de beauté…

PLUS LOIN À L’OUEST, LE CHAPELET DES ÎLES CORALLIENNES

A 1h30 en pirogue à moteur, au gré des vents en pirogue à voile, elles ne démentent pas leur légende : mer turquoise, sable de corail, ciel bleu marine. L’on y croise quelquefois, quoique zone protégée (MNP), les derniers nomades venus y pêcher et y sécher leurs récoltes. Les fonds de coraux abritent une faune variée, à observer en snorkeling.

Aux alentours des îles, en particulier à la hauteur des Bancs de nacre où l’eau est très profonde, il est possible d’observer des baleines (de juillet à octobre), mères et baleineaux, ainsi que des dauphins, nullement farouches. Si la densité en est moindre que sur la côte est de Madagascar, chaque saison voit revenir ses familiers, et le spectacle, espéré mais toujours inattendu, est à couper le souffle.
Le matériel de snorkeling (palmes, masque, tuba), de qualité, est à la disposition de nos clients.

AU SUD, LA MANGROVE DE BELO OU LA BAIE D’ANTANIMANIMBO

Cet écosystème, très particulier des zones tropicales, paraît hors du temps, et le parcourir en kayaks ou en pirogue à voile (2 h) est une méditation. Se glisser entre les palétuviers, qui développent dans l’estran leurs arabesques de racines, être à l’écoute du froissement de la pagaie dans l’eau calme et des battements d’ailes d’une aigrette, et si la marée le permet, passer d’une baie à l’autre au gré de ces labyrinthes si essentiels à notre équilibre naturel… l’aventure est là.

Dans les baies, des bancs infinis de sable sont ponctués de quelques cases, des enfants jouent et rient, des pêcheurs arrangent leurs filets, levant simplement la tête pour sourire aux visiteurs. Le moment prend toute sa splendeur, dans un éclatement de bleu, de blanc et de jaune paille.

PLUS LOIN, ENCORE – LE PARC-RÉSERVE (MNP) DE MITEA (OU MITÉ)

Accessible par mer (1h30 en pirogue à moteur) ou par piste (début juillet à novembre – 2h00 en 4×4), le site a bien des atouts. Dunes plongeant sur la mer à l’ouest en dessinant une longue plage déserte, dévalant sur l’est vers les couronnes d’énormes baobabs, le lieu abrite de nombreux oiseaux, dont certaines espèces de limicoles, de canards et de flamants roses sur les lacs littoraux saumâtres qui bordent la forêt.

A marée haute, une exploration de la belle mangrove voisine permet de découvrir un riche peuplement de roussettes géantes (flying fox) nichées dans les palétuviers.

A l’est, les salines d’Antsira et les baobabs bouteilles

Les deux grandes salines d’Antsira, traversées par la piste en provenance de Morondava ou de Tuléar, sont aussi une destination intéressante (1h 30 en voiture, 3 h à pied pour de bons marcheurs, ou 1h30 depuis le port au sel de Menaky, retour idéalement en 4×4 ou en charrette à zébus).

L’exploitation s’y déroule à l’ancienne, par déversements en bassins successifs, jusqu’à la récolte effectuée à la main. Spectacle lunaire, rafraichi par une promenade dans le parc voisin de baobabs bouteilles.

Encore plus loin, les baobabs et lémuriens d’Ambararata et d’Ankoasifaka

Sur la piste qui mène à Morondava, à 14 kms de l’hôtel, le Parc (MNP) d’Ambararata (Mahaboboka) ouvre sa cathédrale de baobabs aux randonneurs (7 kms de sentier pédestre), dans une profusion d’euphorbes et de didieracées, avec son peuplement de lémuriens (sifaka) et d’oiseaux.

Sans vantardise, le baobab y est plus dans sa majesté et surtout dans son élément qu’à la si fameuse Allée de Baobabs. L’atmosphère de forêt décidue sèche, dominée par ces géants couronnés, est envoutante, surtout tôt le matin (avec un petit déjeuner pique-nique) ou en fin d’après-midi.

La seconde Aire Protégée de forêt (Ankoasifaka, MNP) est située plus au nord (1h30 de piste depuis l’hôtel, sur la route de Manja). La zone est richementabrite lémuriens et fosas (visibles surtout à l'aube ou au crépuscule), avec une profusion de baobabs et diverses espèces végétales typiques de forêt dense sèche.
Ayant nous-mêmes testé les excursions proposées, nous saurons vous apporter toutes les informations nécessaires et la meilleure organisation, qu’il s’agisse d’une sortie en bateau, d’un pique-nique ou d’un bivouac, d’un contact à établir avec un piroguier du village ou une masseuse, d’équipement en libre accès, d’indications sur la faune et la flore. Adeptes d’un éco-tourisme durable, nous sollicitons dès que nous le pouvons les villageois de Belo, les plus professionnels et ceux qui sauront proposer à nos clients des prix raisonnables, sur lesquels nous ne prenons pas de commission.

Il est possible de commander ses ticket d’entrée aux Parcs
(45 000 ar / étranger, 2 000 ar / Malgache) auprès de l’hôtel.